domingo, 4 de abril de 2010

Le mix de la semaine (29 mars/4 avril)

En route pour le mix de la semaine.
Entre lundi dernier et hier, nous avons parlé du serveur qui a chié dans une salade, des conseils de bienséance de Ma'me Sarko, de cette arme de destruction massive que peuvent être certains piments, du mec qui a essayé de ressusciter un opossum en lui faisant du bouche-à-bouche, de la dernière seringue de Michael vendue aux enchères et du premier sex shop halal en ligne.

Et c'est l'histoire d'un indien musulman, Salim (nom de famille non communiqué) qui prétend attaquer quelques hindouistes de son village en leur balançant une bombe lacrymogène faite maison. Terroriste amateur kamikaze, Salim porte courageusement la bombe sous son tee-shirt Bin Laden, mais le truc lui explose à la figure avant qu'il ne soit parvenu dans la partie hindouiste du bled. L'effet du piment est tel que non seulement notre type est aveuglé mais que ses boyaux se mettent à exécuter une espèce de choréographie à la Bollywood. Dominé par l'ardeur de ses tripes, Salim avance à tâtons, baisse son froc et déféque à l'aveuglette. Manque de chance, il a versé le produit de son côlon ardent sur une salade.

Le piment n'a pas que des effets secondaires. S'il est certes néfaste pour les intestins délicats, il pousse en revanche la libido dans le rouge. Voilà donc Salim avec la testostérone à fleur de peau. Mais pas moyen de se décharger les hormones dans le village : les jeunes hindouistes ont ce point commun avec les jeunes musulmanes qu'elles sont chastes par obligation. Ne lui reste plus qu'à se connecter en cachette dans le cyber local sur un sex shop halal. Mais les gentils articles proposés - huiles de massage, aphrodisiaques naturels - ne peuvent rien pour calmer sa fougue.

Quand Salim sort du cyber, la nuit est tombée. L'ombre est propice à la confusion. Toujours à cran, Salim entrevoit une forme sur le bord de la route. La taille de cette chose non identifiée lui permet de conclure qu'il n'est pas face à une vache sacrée. Pas de danger que les hindouistes ne le prennent en flagrant délit de sacrilège. Salim se jette donc sur cette chose qui semble avoir une gueule et des dents et se met à lui rouler un patin mémorable. Mémorable pour lui car l'autre partie, en occurrence un opossum, est déjà passée de vie à trépas.

Et que viennent faire ici les conseils de Carla et la seringue de Michael Jackson ?
Pendant ce temps-là, madame Bruni Sarkozy apprend que l'ustensile qui en a terminé avec la vie de Peter Pan va être vendu aux enchères. C'est justement une pièce qui manque à sa collection. Dans l'armoire secrète de la dame (dont le commun des mortels ignore la facette adulatrice) , on trouve un flacon de teinture blonde (blondasse même) ayant appartenu à Donald Trump, un poil pubien d'Éric Clapton, un bilan sanguin de Mick Jaegger, une talonnentte de Nicolas et un essai inédit de Raphaël Enthoven "Comment toucher le père dans ce qu'il a de plus cher ?".

Carla a les moyens de se payer ses caprices et elle est bien décidée à remporter la seringue avec laquelle elle espère pouvoir se piquer pour que la voix stridente du King of pop passe en sa personne par un curieux phénomène d'osmose cosmique post-morten.
Notre première dame a effectivement eu une révélation: Céline Dion lui est apparue en songe et lui a chuchoté - en fait plutôt gueulé dans l'oreille - que passés 40 ans, une chanteuse devait avoir de la voix si elle voulait continuer à se produire en tant que telle. Et Carla compte bien continuer sa carrière, d'autant plus qu'elle a une nouvelle muse, un certain Salim du Gujarat dont l'histoire l'a beaucoup touchée. D'ailleurs elle a déjà pris des notes pour sa chanson. Ça donne des trucs comme "je suis le piment, tu es la tripe, je suis ton trip, tu es ma bombe, je suis ta bombe, tu es ma salade, je suis la salade, t'es pas dans le caca" etc.

Mais le destin en a décidé autrement et un anonyme ravit la seringue à Carla. C'est un fétichiste qui possède déjà un billet de 10 pouds roulé que Kate Moss a eu entre les doigts, un flacon de crème anti-rides de Keith Richards, le fond de bar d'Amy Winehouse et le code de la route de Lindsay Lohan.

En conséquence de quoi, miss Bruni ne pourra pas nous fredonner l'histoire de Salim et c'est donc moi qui dois me charger de cette tâche dominicale...

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