martes, 30 de marzo de 2010

Une nouvelle arme personnelle: le piment

Faites attention de ne pas garder trop de piments indiens Bhot Jolokia dans le placard, vous pourriez êtes soupçonnés de les transformer en armes de destruction personnelle. Comment ? En en glissant une dose homéopathique dans le plat d'un ennemi souffrant d'un ulcère aigu ?
Non. En aveuglant provisoirement l'adversaire.
L'armée de la démocratie la plus peuplée au monde les utilise en effet pour fabriquer de puissantes bombes lacrymogènes. On apprend au passage qu'il existe une échelle, l'échelle de Scoville, qui est à l'intensité des piments ce que celle de Richter est aux tremblements de terre.

Au fait, y en a-t-il en Irak, de ces piments Bhot Jolokia ? Le cas échéant, il faudrait donner raison a posteriori à Bush et à ses trois triomphants acolytes des Açores (Blair, Aznar et Barroso) : oui, il y avait bel et bien des armes de destruction massive en Irak, mais plutôt que d'aller les chercher dans d'improbables hangars ou sous terre, il suffisait de mettre la main dessus au marché.

Y a-t-il des Bhot Jolokia dans l'un des voisins de l'Inde, le Pakistan ? Oui ? Allez, George W., reviens au pouvoir et fais-nous une petite guerre là-bas. La récompense pour qui dénonce des détenteurs de ces minuscules bombes rouges ? Une ratatouille. Bien pimentée bien sûr...

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