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Cette semaine est placée sous le signe des partis émergents et groupuscules de tout poil qui souhaitent voir l'avènement d'un Président atypique à l'Elysée, un personnage hors du commun, battant campagne loin des lieux communs et des sentiers rabattus par les apôtres du changement de pacotille.

Si hier nous proposions une personnalité de la musique, une bête de scène internationale, une icône de l'altermondialisme et de la marihuana, nous nous communiquons aujourd'hui la naissance d'un mouvement gorgé de vibrations groove qui nous a appelé dans l'après-midi du lundi pour nous dire que le MCP (Manu Chao Président) leur paraissait un premier pas timide - premier pas, certes, mais timide ont-ils insisté - vers l'arrivée d'un Roi de la Musique à la Présidence de la République Française, et eux, prêts à tous les défis, préconisent carrément...

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George Clinton à l'Élysée !

Oui, vous entendez bien, ils vont appuyer sans réserve la candidature de George Clinton qui n'est pas - signalons-le à l'attention de ceux dont les connaissances en musique noire se limitent à Michael Jackson, Booba et Marvin Gaye - une curieuse fusion entre George Bush (père) et Bill Clinton, mais ni plus ni moins que le père fondateur du funk et par extension d'un groupe mythique : Funkadelic.

"George est un homme très haut en couleurs, un chamane musical. Il est donc l'homme de la situation, celui qui peut extirper la France de la grisaille et l'arracher de sa léthargie chronique. George compte bien boter les fesses des Français et de toutes les personnes qui résident en France pour les réveiller et les mettre en mouvement. En tant que créateur de l'adage "free your mind and your ass will follow" qu'il compte appliquer à l'Hexagone, il espère libérer les consciences et par conséquent briser les carcans socio-éducatifs et idélogiques et entraîner le peuple à bouger leur carcasse sur du funk, musique de la libération par excellence", nous a déclaré un danseur musclé qui nous a reçu torse nu et en pantalon blanc de capoiera.

À la rédaction, nous ignorons toutefois si nous sommes là face à une initiative du propre ou à une de ses nombreux fans. L'avenir proche nous le dira sans doute. We want the funk! We need the funk!