lunes, 17 de enero de 2011

Présentons aujourd'hui le LGGB

Nous ouvrons cette troisième semaine de 2011, année de la prolifération des partis politiques en France, en présentant le...

LGPB
Laurent Gbagbo, Gouverne la Belgique !

Membres fondateurs : des français d'origine différente installés à Bruxelles ou se rendant fréquemment dans le pays des moules frites, du génial Benoît Poelvoorde et des diamantaires, qui, partant d'une double absurdité - deux présidents en Côte d'Ivoire + plus de 200 jours sans gouvernement en Belgique - en sont rapidement arrivés à la conclusion que Laurent Gbagbo pouvait être envoyé dans le petit pays européeen pour en prendre les rennes et laisser au passage la place à Abidjan à Alassane Ouattara qui a la drôle de lubie de vouloir gouverner son pays sous prétexte qu'il a été élu au suffrage universel, vous parlez d'un hurluberlu.

Ils ajoutent que la Belgique ayant, au cours de son histoire, tissé des liens de prédilection avec le territoire africain et n'étant pas capable, au jour d'aujourd'hui, d'organiser des élections, elle se fera un plaisir d'accueillir un chef du gouvernement noir désigné d'office, ce qui augure de futures réunions au sommet de toute beauté avec le roi Albert II. ("À quoi sert donc le roi s'il n'est pas capable de diriger son pays ?" nous ont-ils glissé off the record.)

But du parti : s'il est certain que la création de ce parti outrepasse les frontières géométriques de l'Hexagone, les fondateurs le voient comme un mouvement deux en un, voire trois en un : résolution d'un double conflit actuel (l'ivoirien et le belge) et mesure préventive contre un éventuel doublon présidentiel en France.

En effet, si à l'issue du deuxième tour des élections de 2012, le résultat donnait par exemple les scores suivants : Sarkozy - 49,1%/DSK - 50,9% ou Aubry - 51,2%/Sarkozy 48,8% ou encore Valls - 50,1%/Sarko . 49,9% (hypothèse de science-fiction), liste non exhaustive, mais que Nicolas ne se décidait pas à lâcher les fauteuils crapauds ni les dorures de l'Élysée pour autant et qu'il y avait par ailleurs alors un ou plusieurs pays sans gouvernement, le président sortant serait donc envoyé vers la ou l'une de ces contrées pour la diriger : le Turkménistan ou la Bolivie par exemple (Sarko succédant à Evo Morales. Cocasse à souhait, n'est-ce-pas ? L'imaginez-vous troquer son costume/cravate pour un pull à ramages andins ?)

Soulignons pour terminer les membres du LGPB apportent quelques nuances aux critiques formulées à Michel Denizot suite à son interview du président/boulanger.
"Si le but de l'animateur de Canal Plus était de caresser le dicta... pardon, l'ex -président ivoirien dans le sens du poil et le montrer sous son meilleur jour", disent-ils, "c'est carrément raté. Regardez la mise en scène : les deux hommes sont de profil, avec leurs pantalons style "feu-au-plancher" assis sur des fauteuils Louis-quelque-chose. Rouges les fauteuils. Rouge sang ? Gare aux symboles qui vous échappent, messieurs. En fin de compte, Gbago apparait comme l'exécuteur testamentaire de ce que la France a légué à son pays : un simulacre de démocratie et de petits fauteuils tarabiscotés, vestiges de monarchies fossilisées".

1 comentario:

  1. C'est beau, c'est grand.
    Pour Zébulon Ier, roi des Francs, je le verrais bien avec les plumes en effet, mais avec une bonne couche de goudron en-dessous pour qu'elles tiennent mieux...

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