jueves, 13 de enero de 2011

Aujourd'hui commence la grande campagne...

... UN JOUR OUVRABLE = UN PARTI POLITIQUE

Nous revoilà.
Si pour les Chinois, l'année 2011 sera - à partir du mois de février - placée sous le signe du Lièvre, en France elle se présente sous celui de la foire d'empoigne politique. Effectivement une foule de candidats se presse au portillon de l'élection de 2012 alors qu'ils semblent zapper directement l'année nouvelle, tous concentrés qu'ils sont sur les urnes de 2012, date fatidique pour les mayas qui sembleraient y avoir déchiffré sinon le grand cataclysme terrien final, tout du moins un changement de paradigme.

L'année 2012 va-t-elle changer les donnes de la politique française en inaugurant un système inédit de binôme, à savoir un couple "Président/citoyen" ?
Oui, vous comprenez bien : face à la recrudescence des candidats à prendre la barre du pays, on pourrait partager les Français et les résidents dans l'Hexagone en deux : d'un côté les petits présidents, de l'autre les électeurs qui choisiraient, au hasard ou selon des critères allant du physique à la diction, leur PPP, Petit Président Personnel, et attention, l'utilisation de l'épithète "petit" n'est pas un hommage caché à Sarkozy, ni une blague facile, mais vous conviendrez que si un élu n'a qu'un électeur à administrer, ses pouvoirs s'en trouveront sacrément réduits.

Sans en arriver à une situation aussi extrême, nous pourrions proposer un système de rotation des présidents : un président par jour ouvrable, c'est-à-dire au total cinq présidents de la République, des élus à responsabilité moyenne, qui devraient par ailleurs occuper un emploi dans le secteur privé ou en tant qu'auto-entrepreneur les jours où ils ne siègeraient pas à l'Elysée ni se pavaneraient en voyage officiel. Oui, ils auraient une activité qui leur permettrait de financer leur vie puisque leurs responsabilités à la tête de l'État seraient bien entendu bénévoles. Nous reviendrons dans un futur proche sur les avantages et les inconvénients d'un tel système.

Dans le cas où la première hypothèse serait retenue, nous verrrions rapidement éclore un bouquet multidirectionnel de nouveaux partis, chacun brandissant son petit combat et en ce 13 janvier 2011, nous vous présentons donc en première mondiale ce premier parti marginal :

Le EPQ -
parti pour l'Émasculation des Pianos à Queue

Fondatrice : d'après nos sources, l'EPQ est une iniciative d'une féministe radicale née en 1947 qui a dernièrement taillé ses cheveux gris en brosse, n'a pas d'enfants et déteste autant ses neveux que les concerts de musique classique auxquels assistent ses ex-amies militantes, toutes restées sans enfants, et qui occupent leur récente retraite à courir les évènements culturels à prix réduit pour plus de 60 ans.

Programme du EPQ : transformer tous les pianos à queue en pianos droits grâce à la méthode Jack Nicholson dans Shining. (C'est une bonne nouvelle pour l'industrie des armes blanches, en particulier pour les fabricants de haches).

Arguments avancés : il s'agit là d'une méthode écologique pour réduire la consommation de bois nécessaire à la fabrication desdits pianos.
Et d'une méthode d'assainissement musical dans la mesure où l'émasculation des pianos à queue devrait supprimer le gène Y "Richard Clayderman" de l'humanité. À suivre.

Nous reviendrons demain, vendredi 14 janvier, avec un autre parti.

1 comentario:

  1. Le projet est tout à la fois grandiose et ambitieux. Je suppose que toute proposition est bienvenue... Courage et Viva Sakena!

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