sábado, 13 de febrero de 2010

Le mix de la semaine

Tous les samedis, plutôt que de chercher une nouvelle insolite et la déformer un petit peu, je vais vous proposer une autre formule, à savoir croiser les six posts précédents et essayer de les imbriquer les uns dans les autres.
Cette semaine, nous avons parlé de deux armes de destruction massive - le botox et le café, de Benoît Sixteen alias premier pape low cost de l'histoire, des traficants russes de météorites, des coyotes dans New York et de l'Écossais qui a apparemment essayé de violer un arbre.

Voici une façon de lier ces six brèves:

Une quinquagénaire new-yorkaise, dont la luxueuse existence se déroule dans le périmètre de sécurité d'un cercle dont le centre est situé en plein coeur de l'Upper East Side, vient de se faire botoxer pour la septième fois en trois ans. Elle ressemble donc à toutes ces blondes décolorées sans âge, émules de Carrie Bradshaw, qui passent une partie de leur journée à faire les boutiques dans leur quartier exclusif et l'autre partie à naviguer entre les cours de Pilates, le spa et l'esthéticienne.

Un matin, notre héroïne décide de se mêler à la plèbe et pénètre dans un Starbucks où elle commande un latte. Une fois le breuvage avalé, elle se dirige tout droit vers Central Park. Pour y draguer un arbre ? Non ! NYC a beau vouloir se poser comme le décor de Sex in the city, notre blonde botoxée n'a pas encore perdu l'espoir de rencontrer son Mister Big. Ce n'est qu'en dernier recours qu'elle se rabattra sur un arbre (ou que lui s'abattra sur elle, si la passion réciproque le déracine).

Le latte du Starbucks lui donnant des ailes, elle s'aventure dans Central Park, au Nord du lac artificiel Jackie Kennedy Onassis, dans l'espoir de tomber sur un grand Black de Harlem venu vendre un peu de jamaïcaine aux bourges oisives de l'Upper East Side.

La rencontre surprise est au rendez-vous sous la forme d'un... coyote, un de ces coyotes qui préfèrent traquer l'humain à faire concurrence au Baygon anti-cafards. Panique !

Mais notre blonde a des réflexes à toute épreuve (la caféine lui réussit davantage que le botox qui vient de congeler son expression de frayeur. Elle ferait presque penser à Nicole Kidman dans The Others). Elle ramasse un gros caillou qu'elle balance de toutes ses forces vers l'animal, provocant sa fuite. Le coyote ne saura jamais qu'il a failli être atteint par un météorite tombé trois jours plus tôt de la poche d'un escroc russe qui s'apprêtait à aller le vendre à un collectionneur de la East 79th Street.

Et le Pape dans tout ça ?
Très simple : après avoir pris les jambes (fortifiées par le Pilates) à son cou (frippé), notre femme décide de se récupérer de ses émotions matinales en s'offrant une paire de Manolo (Blahnik).
Quelle n'est pas alors sa surprise de tomber sur Joseph Ratzinger qui a profité d'un voyage gratis offert par American Airlines pour faire des infidélités à Miuccia Prada et craquer pour une paire d'escarpins à 500 dollars.
C'est décidemment une matinée pleine de rebondissements pour notre blonde de l'Upper East Side...
(Post illustré par une photo que j'ai prise l'année dernière dans le Lower Manhattan).

1 comentario:

  1. Les explications en moins c'est le début d'un roman conceptuel que j'espère voir publié l'année prochaine...
    encore qu'un agenda des chroniques noticiaires d'isabel S.
    à suivre...

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