Nous filons aujourd'hui vers l'Écosse où un jeune homme s'est vu interpellé par la police pour avoir feint un acte sexuel avec un arbre. On ignore ce que le type a dit à l'arbre pour l'amadouer - "on échange nos sèves ?", "t'as un de ces troncs..." et si l'arbre violenté (ou non, qui sait s'il n'a pas apprécié l'échange énergétique ?) a ensuite dormi comme une souche pour récupérer la forme et peu importe au fond.
Mais cette anecdote risque de se convertir en mauvaise nouvelle pour les sympathisants de Greenpeace et les écologistes du dimanche, les écologistes à la petite semaine et les écologistes 24 heures sur 24 : désormais, dès qu'ils serreront un arbre un peu fort dans leurs bras dans un acte de communion avec la nature ou lors d'une manifestation, ils pourront être inculpés de tentative de viol.
On peut extrapoler et s'attendre à une classification des attentas à la pudeur et délits sexuels contre le monde végétal.
Si vous vous faites un arbre tombé au sol, vous êtes nécrophile.
Si vos ardeurs vous poussent vers les chênes centenaires, vous êtes gérontophile.
Si vous avez des bonsaïs chez vous, assurez-vous que portes et fenêtres sont bien fermées : il y a tant de pédophiles en liberté...
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